Cher lecteur,
j’ai une vérité qui n’est pas ordinaire à vous transmettre.
La personnalisation des postures guérit les dos douloureux.
Docteur Olivier Tantet
Je suis médecin ostéopathe mais je préfère dire médecin chercheur. J’ai consacré mon activité au mal de dos.
Je propose aujourd’hui à mes patients une solution personnelle sur laquelle je travaille depuis plus de dix ans.
Je les amène à découvrir des capacités articulaires qu’ils méconnaissent et à jouer avec elles pour les aider à guérir.
Nous avons tous une organisation articulaire particulière et nous n’en tenons pas compte. Les maux de dos en sont une conséquence. La difficulté à trouver du plaisir et de la fluidité dans les gestes en est une autre, comme le besoin de massages, d’ostéopathie, de Yoga ou de Tai Chi, …
C’est parce que le système actuel de prise en charge du mal de dos néglige cette capacité naturelle de se soulager par soi-même qu’il fonctionne en boucle et sans cohérence.
Le passage de la douleur à la non-douleur induit par une bascule du bassin, un déverrouillage de genoux ou un déhanchement entre autres est le meilleur révélateur des contraintes que nous nous imposons et le meilleur guide pour s’en défaire.
Pour vous expliquer ma démarche le plus concrètement possible, j’ai abordé le sujet de la personnalisation des postures et de la non-douleur sous des angles multiples (biomécanique, anatomie, sensorialité, psychologie, pratique).
Je vous invite à survoler ces différents chapitres en évitant de vous bloquer sur certaines considérations que vous estimeriez surprenantes à appliquer d’emblée et à ne vous arrêter dans un premier temps que sur les évidences. Le but est que vous vous sentiez à l’aise et respecté dans votre temps d’apprentissage malgré la remise en cause profonde de beaucoup de vos convictions.
La personnalisation de nos postures se fait à petit pas
Elle se fait d’autant plus à petit pas que les considérations que vous allez lire sont générales et que, pour être appliquées, elles doivent être individualisées. Traiter son mal de dos ne se fait pas en appliquant sans nuance des règles mais en se les appropriant et en apprenant à se connaître. Le champ des découvertes est immense et saisissant.
Pour vous en faire une idée, faites le test des postures alternatives en prenant chacune des trois positions de base (debout, assis, couché) d’abord en position de référence puis en position alternative, et en les comparant en termes de tension ou de douleur. (Les deux positions « avachies » ne sont là que pour montrer ce que ne doivent pas être les positions alternatives).
Debout
Celle de référence est ventre rentré, fesses un peu serrées, épaules un peu en arrière, menton légèrement levé et bras ballants.
L’alternative est prise pieds écartés de 20 cm, bras ballants et mains posées l’une sur l’autre devant vous, bassin et épaules légèrement avancés pour diminuer la cambrure et enrouler le haut du dos, et regard porté vers le bas.
Comparez et répondez à la question « Dans laquelle de ces deux positions je me sens le moins tendu ou le moins douloureux ? Position de référence ou position alternative ? ».
Assis
La position de référence est bien droite.
L’alternative est prise buste reculé de 10 cm, bas et haut du dos relâchés pour pouvoir s’arrondir un peu et pour avoir les épaules moins en arrière.
Comparez et répondez à la question « Dans laquelle de ces deux positions je me sens le moins tendu ou le moins douloureux ? Position de référence ou position alternative ? ».
Couché
La posture de référence est à plat dos.
L’alternative l’est en rajoutant un petit cousin sous la tête, en glissant un gros coussin sous un seul des genoux, en laissant s’ouvrir la hanche et en croisant les mains sur le ventre.
Comparez et répondez à la question « Dans laquelle de ces deux positions je me sens le moins tendu ou le moins douloureux ? Position de référence ou position alternative ? ».
Si l’une de ces trois positions alternatives est moins douloureuse ou moins tendue que celle de référence, vous devriez trouver à la lecture de ce site matière à soulager votre dos par vous-même en y trouvant les raisons du soulagement apporté par la posture alternative et la façon d’en tirer avantage dans la gestion de votre dos.